LE PORTRAIT DE LAURE & NICOLAS

L’esprit d’aventure

et le goût de créer

Il était une fois, une rencontre pas tout à fait au verger, mais en BTS horticulture,
option arboriculture, entre un amoureux de la terre et une amatrice de la diversité
et de la beauté du vivant. Été 1996, Nicolas épouse Laure. Il devient salarié de
son oncle, Michel Louault, propriétaire des vergers de Brière depuis 1980.
Deux ans plus tard, en guise de château, une petite maison qui résonne faute
de meubles, une Renault 5 pour carrosse, 800€ en poche… et le couple se lance
dans l’aventure entrepreneuriale.
À 21 ans, Nicolas s’installe en EARL et rachète les vergers de Bovieux.
La transmission se fait sur 3 ans. De bonnes pommes et de beaux bébés
naissent dans les vergers ; Mathilde en 1997, Pierre en 1999 et Alice en 2001.
Laure s’installe à son tour en 2002, au départ en retraite de Michel.

Le cœur à la hauteur

Pour faire un bon humus, il faut de l’humilité, de l’humanité, de la bonne
humeur…mais aussi du coeur à l’ouvrage, encore et encore. Les trois
premières années demandent beaucoup de courage et de détermination
pour convaincre une banque de s’engager et se maintenir la tête hors de
l’eau dans un contexte de concurrence internationale très rude et sur un
marché saturé. La banque familiale historique, celle des agriculteurs, celle
de la famille de Nicolas, de son père, éleveur de moutons en Touraine, ne
fait même pas d’offre. La clé, ce sont les hommes et les rencontres.
C’est le Crédit mutuel qui prend le risque et qui permettra au jeune couple
de déployer ses ailes et ses pommiers en soutenant ces premières années
exigeantes.
Pour que l’aventure perdure, il faut donc de bonnes doses d’engagement et
de persévérance, des palettes de compétences et connaissances multiples,
beaucoup de travail et de vitalité ! Ainsi que de belles rencontres humaines,
des partenaires et des salariés compétents, responsables et impliqués
eux-aussi.

Une économie qui penche
du côté de la vie

Pour Laure et Nicolas, le respect des cycles de la nature et
l’approche raisonnée de l’arboriculture coulent de source.
Le choix du passage au tout bio en 2015 relève d’un véritable
engagement autant économique que philosophique. Laure
tient à la vocation pédagogique et exemplaire de l’entreprise.
Elle veut pouvoir sensibiliser le consommateur. Elle donne
l’impulsion et le ton côté boutique. Ses sources d’inspiration :
le bon, le beau, le bio, l’éthique. Elle veille à l’origine,
l’histoire, la qualité, au parcours de chaque produit sélectionné
chez les producteurs distribués. La vision et l’ambition
s’élargissent à l’envie de faire connaître les richesses du
territoire, d’offrir un service de proximité et de la convivialité.